F*ck off again - Ena L

L'avis de Danilomzb :

Je remercie Ena L pour sa confiance renouvelée avec ce service presse.

⚠️⚠️ attention spoiler alerte : si vous n’avez pas lu Not a fuckin’romance ne lisez pas ce qui suit ⚠️⚠️

Ce roman se situe quelques années après Not a fuckin’romance, le couple Aly et Také est bien installé, mais un événement assez… inattendu va pousser le célèbre chanteur du groupe F*ck Off, à se confier sur leur histoire.

Si vous lisez ce tome 2, c’est que vous connaissez déjà la situation dans laquelle se retrouvent les membres du groupe de Také. Ce dernier continue de raconter l’histoire de son couple, quand Aly vient s’incruster avec eux et raconte elle aussi sa version de l’histoire. Vous devinez comme moi qu’ils vont s’en sortir, mais qu’adviendra-t-il de leur histoire ?

Také reste lui-même : parfaitement détestable devant les autres, agressif voire même insultant, suffisant et narcissique. Par contre, il est un père admirable (bon rude d’approche, je sais), pour ses enfants il est capable de tout, sincère, attentif, il déborde d’attention pour eux, en particulier pour Kei. En fait, si on y regarde d’un peu plus près, il avait déjà ce type de comportement avec les membres de son groupe, les poussant toujours vers le meilleur d’eux-mêmes (un peu brutalement, je sais) et les protégeant toujours. Seulement son comportement, entre la musique, le groupe, les enfants, laisse quelqu’un sur la touche… Aly !

Aly accepte beaucoup de choses de Také, mais à force de se mettre en retrait, elle va perdre patience. Vivre dans l’ombre n’est pas réellement le problème, ne pas avoir son mot à dire l’est, surtout quand cela concerne ses enfants. 

Je sais que l’auteure a une écriture légère sur cette série (avec un humour douteux mais que voulez-vous : elle me fait rire !), cela ne l’empêche pas de nous balancer quelques vérités. Par exemple, elle nous parle du consensus existant dans les couples sur le fait de ne pas taper dans les traumatismes de l’autre, là où ça fait très mal, sujet rarement évoqué et pourtant tellement réel. Elle nous parle de tolérance, et d’amour surtout, celui d’un homme qui dit de sa femme : « elle est la partie qui brille quand je ne suis plus sur scène », et celui d’un père pour ses enfants (3 monstres, je sais) tellement profond.

Je suis toujours fascinée par les références d’Ena L : Plastic Bertrand, la comédie musicale Notre Dame de Paris, Jean-Claude Duss, Maxime le Forestier, chanter Douce nuit en allemand et tant d’autres, que vous retrouverez avec bonheur dans les fameuses notes qui font partie de sa signature.

C’est toujours difficile de terminer un livre d’Ena, en particulier ceux de la famille Kirishima, parce qu’ils sont tous complètement barges et tellement attachants à la fois. Parce qu’on a un peu peur que ça s’arrête, ou pire que ça devienne moins bien ! Parce qu’en fermant les yeux, on arrive presque à les imaginer réels, que l’on voudrait aller à un concert de F*uck off, ou trainer à Lacanau, ou lire un livre d’Aly. 

En bref, l’histoire n’est pas fini alors venez la découvrir, les retrouver, rigoler ou vous choquer des dialogues, vous rassurer en comparant les 3 monstres avec vos enfants (l’effet Super Nanny) et avoir un coup de cœur pour eux, comme moi, encore une fois <3.

Résumé :

Nous retrouvons notre dieu du rock (je précise qu’il s’est lui-même baptisé ainsi) dans la panade où nous l’avions laissé à la fin du tome 1.

Et le pire n’est pas encore derrière lui, puisqu’une surprise l’attend… Une surprise qui risque de ne pas être à son goût, et qui l’obligera à plonger plus que jamais dans ce passé pas si lointain qu’il comptait garder pour lui.

Une chose est certaine : Také Kirishima n’aura bientôt plus aucun secret pour vous.