N'oublie pas que tu t'appelles Victoire - Adeline Delaforge

Les Chroniques de Wiwige02 :

N'oublie pas que tu t'appelles Victoire - Adeline Delaforge.

Résumé :

Être mère, c’est faire des choix. Parfois lourds et déchirants. Victoire en a fait de nombreux par le passé. Pour le bien de sa fille Gabrielle, toujours. Par faiblesse, un jour.

Ce soir, Victoire est dos au mur. Elle doit tout révéler à Gabrielle. Les vestiges de son ancienne vie sont en passe d’anéantir leur amour fusionnel. Tout comme le bonheur tranquille

qu’elle avait réussi à leur construire en dépit de ses remords.

Pourtant, le sort va en décider autrement. Gabrielle, renversée par une voiture, arrive aux urgences dans un état critique avant d’avoir pu entendre les aveux de sa mère.

Durant cette nuit d’attente insoutenable, Victoire replonge malgré elle dans ses plus sombres souvenirs. Elle emprunte à rebours le chemin de son existence. Des épreuves qu’elle a

surmontées. Des blessures qu’elle n’a pas pu panser. De sa lutte pour protéger ce qu’elle a de plus précieux au monde : son enfant.

Alors que l’aube convoque à l’hôpital les redoutables démons de son passé, Victoire trouvera-t-elle enfin la force de s’en affranchir ? Aura-t-elle seulement la chance de pouvoir se

battre pour obtenir le pardon de sa fille ?

MON AVIS :

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un récit qui m’est particulièrement cher. Un destin bouleversant, qui, malheureusement, concerne bien plus de personnes qu’on ne le pense, mais

qui reste souvent enfoui dans l’ombre. Ce destin, je l’ai moi-même vécu pendant dix longues années.

L’histoire se déroule en deux temps : entre passé et présent, nous suivons le parcours de Victoire. Dès les premières pages, j’ai été submergée par mes propres souvenirs, me

retrouvant totalement dans ce personnage. Tout est exprimé avec une justesse bouleversante, absolument tout !

Ce livre est un véritable hommage à toutes celles et ceux qui, comme moi, ont connu ce désarroi. Une lecture éprouvante émotionnellement, mais incroyablement bénéfique. Elle m’a

permis de voir mon histoire sous un autre angle, comme si je la regardais de l’extérieur, et, peut-être, d’apaiser enfin ce sentiment d’infériorité qui m’a longtemps habitée. Parce

qu’enfin, j’ai compris : ce n’était pas ma faute.

J’espère que ce récit pourra ouvrir les yeux à beaucoup. Car, même si ce que vit Victoire reste invisible aux yeux de beaucoup, cela n’en est pas moins destructeur. Et il faut un

courage immense pour survivre à cela.

Je remercie nos enfants, qui sont nos véritables sauveurs, et l’auteur, du fond du cœur, pour avoir su mettre des mots sur l’indicible.