Je ne suis pas parisienne - Alice Pfeiffer

Parisienne

 

L'avis de Danilomzb :

 

Un grand merci à notre partenaire les Editions Mon Poche pour ce service presse.

Il faut tout d’abord donner le titre complet de ce livre : Je ne suis pas parisienne Eloge de toutes les françaises (et il faut rayer le « ne suis »).

Le ton est donné plus clairement, il n’est pas question de magnifier l’image de la parisienne (en rajouter serait limite de l’overdose), mais plutôt d’essayer de trouver la vérité derrière le mythe.

 

Alice Pfeiffer décortique l’histoire de la parisienne, de cette icône enviée outre-Atlantique et outre-Manche, soumise aux diktats de la mode et de l’industrie pharmaceutique. Elle doit rester fidèle à son image : ne pas vieillir, ne pas grossir et assurer sur tout, dans un monde enchanté, son sac Chanel et sa Contrex à la main !

L’auteure nous explique à quel point l’image de la parisienne impacte la mode et aussi le tourisme, en occultant les autres parisiennes, celles qui ne collent pas au modèle de base, mais n’en sont pas moins représentatives de notre culture.

 

J’ai beaucoup aimé cette recherche de la véritable parisienne, au travers du regard étonné d’une auteure revenant d’une dizaine d’années à Londres, ce qui donne à sa plume cette franchise anglo-saxonne tellement absente de notre aveuglant chauvinisme.

L’analyse est cinglante, elle met le doigt sur les incohérences, les aberrations, voire les débordements de cette parisienne fictive, il était temps de rétablir un peu de vérité dans tout cela. C’est fait, dans cet ouvrage à l’écriture soignée et souvent caustique, que je vous recommande.

 

 

 

Résumé :

 

L ’ icône de la Frenchwoman, la femme française, plus particulièrement la Parisienne, est un objet de consommation mondialisé. Cette figure majeure de la mythologie est applaudie et enviée dans le monde entier pour son allure, sa silhouette, son esprit, sa culture, sa séduction. Elle est aussi une mère parfaite, toujours patiente, flanquée d’enfants bien élevés.

On peut se demander où sont toutes les autres femmes françaises qui ne correspondent pas à ces canons, celles qui ne font pas semblant de lire Deleuze, n’agitent pas de longues crinières, la bouche écarlate faisant ressortir un teint forcément diaphane.

Cet ouvrage propose une série de saynètes qui se penchent sur ces figures qu’on ne connaît que par la moquerie ou le mépris, et qui sont essentielles au maintien du mythe. Sans la « cagole », la « cougar » ou la « beurette », la Parisienne n’existerait pas.

 

 

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