(First Edition - 22/05/14)
Résumé : Il avait 29 ans, il travaillait pour des ONG en Afghanistan. Le 27 Novembre 2012, il a été enlevé par des Talibans pendant plus de 100 jours. 3 étapes de sa détention, 3 lieux aussi différents les uns que les autres qui sont décrits par l'auteur; une cave, une maison afghane qui peut paraitre surréaliste pour un lieu de détention, un trou si petit qu'il ne pouvait ni s'asseoir, ni s'allonger. Aprés plus d'un an, il décide de raconter ces 131 jours de captivité.
Mon avis : Une histoire extraordinaire avec des touches d'humour et raconter avec beaucoup d'humilité.
En effet, c'est un ouvrage étonnant avec beaucoup d'humour car l'auteur a un vrai recul sur la situation. L'auteur fait preuve d'auto-dérision qui lui sert à survivre, à prendre du recul sur sa captivité.
Cet ouvrage ne ressemble pas aux récits de détentions basiques. En effet, tout est nouveaux, une histoire qui traite d'un sujet difficile imbibée de notes d'humour et d'amour. J'ai eu l'impression que la détention passe au second plan, qu'il y a une envie de raconter autre chose que son quotidien en captivité.
Nous pouvons même nous dire que c'est presque une autobiographie. En effet, il y a des passages qui remontent d'avant sa détention comme par exemple, un passage lorsqu'il était aux Etats-Unis ou encore en France, à Grenoble.
L'écriture : Je trouve que l'écriture est très intéressante du fait que l'auteur prend vraiment du recul sur la situation mais tout en allant au plus près de ce qu'il peut raconter. Chaque détails, chaques souvenirs sont écrits. L'auteur nous dévoile tous, nous raconte toute l'horreur de sa détention dans ses parts les plus intimes et c'est cela qui nous permet de comprendre, d'essayer d'imaginer ce que ça a pu être. En le lisant, je me suis demander si l'auteur avait pu hésiter à nous raconter tout cela. Je me suis dit que ce roman a pu être une sorte de thérapie pour l'auteur. De plus, l'histoire est raconté d'une manière détachée, comme si les expériences étaient comparables comme dans la première partie, chapitre 23 page 72, il compare sa garde à vue en prison à sa détention par des Talibans.
Note : Il est vrai qu'il est difficile de noter un roman, la note étant subjective. Ce roman, effectivement peut plaire ou non, de par son sujet. Il est vrai que ce n'est pas un roman qui nous fait évader du quotidien. C'est un récit de société. Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié donc je lui mettrais un 9/10. En effet, outre le fait qu'il parle de sa détention, j'ai beaucoup aimé le fait qu'il raconte des souvenirs de sa vie. Malgré le 9/10, ce roman a été un coup de coeur.
Miayart