L'avis de Danilomzb :
Un immense merci à Ena L, pour ce service presse et aussi pour combler mes insomnies…
Charlie fait des cauchemars, ils lui montrent la fin de la cité dont elle est la grande prêtresse à venir : Myrosthena, et peut-être même de son monde : Bastaria Democracy. Tout y est dominé par une religion, dont le dieu est particulièrement vindicatif. Une seule voie s'ouvre à elle, trouver un refuge au-delà des terres inconnues, dont personne n'est jamais revenu. Deux prisonniers semblent connaitre le chemin, elle va s'engager avec eux et un protecteur dans une aventure dangereuse.
Charlie est plutôt discrète, elle suit les préceptes de sa religion, s’apprête à se lier avec un protecteur, sans réelle envie. Quand elle se trouve face à Alexei, prisonnier survivant et mystère sur pattes, elle hallucine devant ce type totalement hors de contrôle. Pourtant, elle ne va jamais reculer devant cette mission, qu’elle s’est adjugée toute seule : sauver son monde. Franchement la tâche est rude et elle va se faire piétiner bien des fois, autant physiquement que sentimentalement.
Alexei est un condensé de rage, un type capable de tout pour survivre, pourtant il aimerait tellement connaître la paix. Pétri de culpabilité, il ne consent à les suivre que pour trouver une fin à son histoire, et peut-être la rédemption…
Ah Snake, lui c’est le trublion de l’histoire, la graine de folie de l’auteure, celui qui, même au milieu d’une situation terrible, trouve toujours à en rire. Seulement, les rires et la provocation peuvent dissimuler une profondeur qu’on mésestime.
Tchala le protecteur, lui se cache derrière son côté psychorigide, tel le dernier défenseur de Charlie. Il va tomber sur un os et pas celui auquel on penserait de prime abord.
Quand Ena L écrit une dystopie, je sais que je vais souffrir. Les scènes sont toujours violentes, les sentiments exacerbés, les personnages puissants et le tout secoue le lecteur. Je prends mon temps avant de commencer ma lecture, je sais que je ne pourrai pas faire de pause dès la première page tournée. Son écriture est toujours serrée, rapide et les mots trop justes me poussent dans mes réflexions (on en reparle au deuxième tome).
En bref, un roman fort, des rires et des larmes, des questions et surtout une : Ena étais tu en surdose de caféine quand tu traduisais les titres de chapitres ? Essayer de prononcer ces phrases m’a collé quelques fous rires. Que l’on aime ou pas Ena L, il est évident qu’elle ne peut laisser indifférent et moi je continue à surkiffer sa folie.
Résumé :
« Elle est née pour guérir, il est voué à détruire… De leur lien ne pourra résulter que la mort ou le chaos. »
Charlie est la future grande prêtresse de Myrosthena, la cité la plus vaste de Bastaria Democracy.
Charlie a un don de guérison, un avenir tout tracé, une âme sœur à épouser.
Mais comment pourrait-elle poursuivre paisiblement sa vie lorsque tous les signes annoncent la fin de ce monde par un dieu en colère ?
L’unique moyen de protéger son peuple se situe au-delà de la frontière invisible, sur les terres inconnues d’où aucun explorateur n’est jamais revenu.
Seules deux personnes pourraient la guider sur le chemin de leur salut : deux prisonniers condamnés à perpétuité. Le premier est un assassin arrogant, dont les meilleurs amis sont des serpents, le second est un barbare, presque fou, obsédé par la survie.
Si Charlie veut sauver les siens, elle n’aura d’autre choix que de faire équipe avec eux.
Une guérisseuse hantée par un amour à sens unique, un protecteur psychorigide, un charmeur de serpents à la morale douteuse, et un sauvage aussi imprévisible qu’autodestructeur… Quatre voix. Quatre destins. Quatre fatalités entrecroisées. Et une seule issue pour tous.Bienvenue à Bastards Democracy.