L'avis de Danilomzb :
Un grand merci à notre partenaire les éditions deBorée pour ce service presse.
Hélène a été condamnée pour avoir tué son amant, elle est en prison mais crie son innocence depuis le début. Quand la narratrice découvre son histoire, elle décide de la raconter.
Peu à peu, au travers de rencontres perturbantes en prison, se dévoile un contexte assez banal : mariée, deux enfants, un métier qu’elle adore, Hélène aborde la quarantaine avec beaucoup de difficultés. Elle se laisse déborder par son manque de confiance et les complexes qu’elle traine depuis l’enfance.
La narratrice va tenter de la comprendre et faire un parallèle avec son ancien couple, toxique pour elle. La 4eme de couverture parle d’une « atmosphère digne d’un film de Claude Chabrol » et je suis d’accord. La recherche de la vérité est complexe et si l’histoire commence dans le banal, elle prend vite une dimension dramatique.
J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteure, mêlant ces deux récits dans une ambiance de mensonges. Elle donne l’impression de découvrir la vérité en même temps que le lecteur. C’est vrai que cela ferait un bon film, mais c’est avant tout une excellente lecture.
Résumé :
Hélène, la quarantaine, est en prison. Elle y purge une peine de vingt ans pour le meurtre, avec préméditation, de son amant et n'a jamais cessé de clamer son innocence. Une histoire tristement banale, de celles que l'on trouve à la page « faits divers » de nos quotidiens.
Et si la lente et inévitable chute se nichait précisément au coeur de cette banalité ? Et si nous pouvons frôler ou flirter avec le point de bascule, avons nous tous la capacité de le franchir ? C'est au cours de séances de parloir oppressantes que la narratrice tentera d'obtenir des réponses.