Résumé :
Paris, veille de Noël, de nos jours. Comme tous les soirs ou presque, le commissaire Amaury Marsac va s’asseoir sur un banc dans le square du Vert-Galant, sa soupape pour chasser les horreurs du métier avant de rentrer chez lui.
Mais cette nuit-là, son refuge a été gagné par le Mal : dans une poubelle du jardin public gît un cadavre au ventre ouvert, rempli de mort-aux-rats.
Paris, mars 1995. Alex a 15 ans, il a fui l’appartement familial et est à la rue.
Mais il résiste au désespoir, car dès que possible il va partir, il va la retrouver, il n’y a qu’Elle qui compte désormais dans sa vie.
Et ensemble, ils surmonteront tout.
Lorsque les chemins de Marsac et d’Alex convergent, chacun se méprend en pensant avoir connu le pire..
L’avis de Danilomzb :
Un grand merci aux éditions Calmann-Lévy et à Netgalley pour ce service presse.
En cette période de fêtes de fin d’année et en l’absence de sa complice qui est à l’étranger pour soigner sa fille, le commissaire Marsac traîne sa mélancolie dans un square parisien. Il y trouvera un cadavre sur lequel un meurtrier s’est acharné et un type un peu perdu, Alex, qui attend quelqu’un dans le froid.
La rencontre de ces deux personnages sera comme un catalyseur pour Marsac, il va développer un besoin de protéger Alex, se sentant responsable de lui sans vraiment savoir pourquoi.
Plusieurs crimes plus tard, il devra convaincre tout le monde de l’innocence d’Alex.
Une bien étrange histoire qui débouche sur un drame terrible que je vous laisse découvrir. C’est mon deuxième roman d’Elsa Roch et je suis touchée par ses mots comme à ma première lecture. Seule différence et qui compte, cette histoire est exempte de l’innocence qu’apportait la présence de Liv la fille de sa compagne.
A travers une histoire sur 2 époques, Elsa Roch nous montre que l’on ne peut pas tout oublier, que les horreurs vécues dans l’enfance se retrouvent dans l’enfer quotidien et que les coupables doivent payer un jour… ou l’autre.
C’est noir comme peut l’être l’âme humaine des plus détraqués, mais ceux qui luttent apportent une lueur d’espoir. Malgré tout le combat est rude et les policiers sont fatigués, à l’image d’un Marsac qui cherche la vérité et supporte de plus en plus mal ce qu’il affronte. C’est un personnage très attachant et j’espère pouvoir le suivre encore dans un prochain récit.
Elsa Roch a une façon bien à elle de raconter l’indicible, avec cette douceur qui tente de combattre la violence et ses personnages qu’on voudrait prendre dans nos bras pour les rassurer, en leur disant que leur rôle n’est pas terminé et qu’il n’est pas vain.
En matière de polar, Elsa Roch est une plume qui s’impose dans le panorama de la littérature policière française à ne surtout pas louper !