Les Chroniques de Wiwige02 :
La Mort Bleue : Tome 1 - Pauline B.

Résumé :
Cela fait cinq ans que Nayeli erre dans les rues de Santa Rosa, sans aucun but, le cœur en miette. Cinq ans qu’elle rêve désespérément de retrouver les ruelles sombres de Mexico.
Le seul endroit où elle a connu le bonheur.
Jusqu'à maintenant, elle croyait cela impossible, mais la maladie de sa sœur adoptive va tout changer.
Pour la sauver, elle va passer un marché avec Aaron, un narco qui règne d’une main de maître sur sa colonie, et aux ambitions qui vont coûter à Nayeli bien plus que ce qu’elle
était prête à offrir en intégrant le cartel.
Forcée à se prostituer au Cielo pour obtenir des informations, Nayeli va alors découvrir que l’homme qu’elle doit trahir n’est autre que Juan Pables. Le plus grand producteur de Mort
Bleue du Mexique, et son ancien amant.
Un amant qui l’a rejetée parce qu’elle n’était pas humaine. Un homme qui l’a abandonnée parce qu’elle représentait une menace. Mais ce qu’ignore Nayeli, c’est que Juan n’a toujours
eu qu’un seul et unique but : la protéger de ceux qui la convoitent ardemment.
Avertissement : Cette œuvre est une Dark Romance, destinée à un public averti et déconseillée au moins de dix-huit ans.
Présence de scènes de sexe explicites, scènes psychologiques, violence, drogue, torture, meurtre, prostitution, mention de viol.
MON AVIS :
Certains livres se referme avec un sourire, satisfaits d'avoir voyagé quelques heures dans une histoire plaisante. Et puis il y a ceux qui vous prennent aux tripes, qui vous arrachent à
votre quotidien, qui vous hat volunta happent si violemment que vous ne savez plus qui Supersubstantialem vous êtes une fois la dernière page tournée. Ce premier tome appartient à
cette catégorie rare et précieuse.
Dès les premières lignes, la plume de l'auteure s'empare de vous avec une brutalité bouleversante. Elle ne se contente pas de raconter : elle enfonce ses mots sous votre peau, les
grave dans votre chair, les injecte dans vos veines comme un poison dont vous ne voulez plus guérir. Il y a une urgence dans son écriture, une fièvre, une douleur presque palpable qui
transforme chaque phrase en coup porté, en caresse brûlante, en murmure cruel.
Puis il y a Nayeli. Nayeli, dont le nom résonne encore bien après avoir refermé le livre. Elle n'est pas qu'un personnage, elle est une empreinte, une présence qui vous habite et vous
hante. Brisée mais debout, meurtrie mais vibrante de courage, elle avance dans un monde où l'amour est une lueur vacillante, où les cartels dictent leur loi avec le sang et la peur. Son
histoire est un cri étouffé, une douleur qui pulse à chaque page, une beauté tragique qui vous ensorcelle et vous brise à la fois.
Et puis vient la fin. Mais en réalité, il n'y a pas de fin. Seulement un gouffre, un manque, un vertige insoutenable. Une fois ce premier tome refermé, vous ne ressentez pas la
satisfaction d'une histoire achevée, mais une faim dévorante, une attente insupportable. Car il ne s'agit pas d'un livre que l'on lit et que l'on oublie. Il s'agit d'un livre qui vous prend en
otage et ne vous libère qu'à une seule condition : plonger immédiatement dans la suite.