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Le crime de l'Odéon - Sylvain Larue

 

 

Résumé :

 

Que le spectacle commence ! En ce mois de novembre 1851, alors que le mandat du président Bonaparte touche à sa fin et que les plus sombres prévisions courent quant à l'avenir de la politique française, Léandre Lafforgue, alias «Le Goupil», songe en vérité plus volontiers à sa carrière naissante de dramaturge qu'au devenir du pays. Mais sitôt le rideau de l'Odéon tombé sur la première représentation de sa pièce, un crime perpétré dans le théâtre met en suspens le futur de son oeuvre.

 

Et comme un malheur n'arrive jamais seul, voilà que pour faire taire d'éventuelles rumeurs, Bonaparte charge les deux dernières recrues de la Noble Cour de mener l'enquête... et ce à la place du Goupil ! Tandis que se trame en secret un complot destiné à changer le cours de l'Histoire, entre fausses pièces d'or, corps dépouillés et coup de coeur, Léandre peut-il parvenir à voir clair dans ce capharnaüm sans s'y perdre tout à fait ?

 

L’avis de Danilomzb :

 

Un grand merci aux éditions deBorée pour ce service presse.

 

1851, nous sommes à la veille du coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte qui le fera devenir Napoléon III. Léandre Lafforgue fait partie des forces cachées de Bonaparte, une espèce de « task force » policière, connue sous le nom de Noble Cour.

 

Mais le jeune Léandre est également dramaturge et c’est à l’occasion de la première de sa pièce de théâtre, jouée à l’Odéon, que ses deux métiers vont se rencontrer. Deux crimes affreux sans coupable, une affaire de fausse monnaie mais aussi des victimes massacrées à coup de marteau et abandonnées au pied des fortifications. Le tout baigne dans cette période instable politiquement parlant du début du second empire.

 

Il y a un petit côté « Brigade du tigre » dans de roman, même si cela se situe 70 ans avant… et j’aime particulièrement les dialogues truculents avec ce phrasé mélangé d’amoureux des mots et de gavroches parisiens.

 

Léandre est un personnage étrange, joli cœur n’hésitant pas à fréquenter deux jeunes femmes en même temps. Rien d’étonnant durant cette période de mœurs dissolues où les hommes mariés n’avaient aucun scrupule à entretenir leurs maîtresses au vu et au su de tous. Il est également un policier féroce cherchant la vérité à tout prix qui exprime ses doutes face aux décisions politiques de Bonaparte.

 

L’intrigue est finement amenée, j’ai juste eu un peu de mal avec tous ces personnages qui parfois sont appelés par leurs noms et parfois par leurs surnoms… l’écriture est adaptée à l’époque et délicatement caustique.

 

Un roman policier qui change des thrillers habituels bien que les mobiles soient éternels.

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