
L'avis d ' Evalya:
Une lecture douce comme un dimanche matin .
Il y a des ruptures qui laissent un grand vide. On pense que ça ne passera jamais. Que ce manque, cette douleur, vont rester là pour toujours.
Et pourtant… avec le temps, les choses changent. Les chagrins d’amour ne durent pas toujours.
Dans ce roman, Valérie Bel nous raconte l’histoire de Marie. Tous les dimanches, elle s’installe à la même table, dans le bistrot de Myriam et Amir. Elle commande
son thé habituel et regarde passer un homme devant la vitrine. Toujours le même. C’est devenu un rituel, une attente silencieuse.
Myriam, la patronne, sent bien que Marie porte quelque chose de lourd.
Peu à peu, une amitié se tisse entre elles. Une relation simple, sincère, faite de petits gestes, de silences partagés, de regards qui veulent dire beaucoup.
Et c’est là que tout commence à bouger.
Ce roman parle de reconstruction. De ces moments où l’on croit que tout est fini, mais où la vie, doucement, prépare autre chose.
Le cœur, même abîmé, peut guérir. Il faut juste un peu de temps. Et de bienveillance.
Valérie Bel a une plume discrète, mais juste. Elle parle de nous, de nos failles, de nos espoirs. Elle nous rappelle que ce qui fait mal aujourd’hui peut devenir une
force demain.
Que les dimanches gris peuvent redevenir des dimanches doux. Et que parfois, un simple thé, un sourire, une oreille attentive, peuvent tout changer.
Alors oui, on a peut-être connu un chagrin d’amour.
On s’est peut-être dit un jour : “Je ne m’en remettrai jamais.” Et pourtant, on est encore là. On a traversé la tempête. Peut-être même qu’on a grandi. Qu’on a compris
certaines choses. Qu’on a appris à s’aimer un peu plus.
Ce roman, c’est une main tendue. Un rappel que la douleur ne dure pas. Que l’amour, le vrai, commence souvent par soi-même.
Et que les histoires qui se terminent ne sont pas des échecs, mais des chapitres. Et nous, on est encore en train d’écrire le nôtre.
Merci à Valérie Bel pour sa confiance renouvelée et ce joli partenariat.
C’est toujours un plaisir de partager ses mots.