L'avis de Danilomzb :
Un grand merci aux éditions de La Martinière et à Netgalley pour ce service presse.
C'est la panique dans l'hôtel des ventes parisien : un commissaire-priseur a été assassiné sur place, à l'aide d'un engin de torture moyenâgeux. L'enquête est confiée au commandant Vicaux et son équipe, mais ils ne sont pas au bout de leur peine..
Frédéric Vicaux est un policier consciencieux, son travail est des plus sérieux et ses relations avec ses collègues sont bienveillantes. Côté vie privée, ce n'est pas exactement la même histoire. Il se décrit lui-même comme "séducteur", a une histoire qu'il qualifie de sérieuse mais n'est pas forcément aussi rigoureux que dans ses enquêtes… Je n'ai pas réussi à accrocher à ce personnage, même si j'ai trouvé son acharnement à résoudre le mystère de ces crimes intéressant.
Mon intérêt pour ce livre était centré sur le milieu où il se déroule : Drouot et le monde des ventes d'art qui restent méconnus du grand public. L'auteur a su redonner l'ambiance, avec ses travers, et la personnalité des commissaires-priseurs et autres experts du domaine.
Le style est agréable et, même si je n'ai pas eu d'atomes crochus avec le commandant, les autres personnages ont rendu l'intrigue accrocheuse.
En bref, un polar intéressant sur un milieu mystérieux, à découvrir.
Résumé :
Alors qu’une vente aux enchères vient juste de prendre fin dans la luxueuse salle parisienne, un commissaire-priseur est retrouvé assassiné de la pire des façons : son corps enfermé dans une « vierge de Nuremberg », un instrument de torture du Moyen Âge particulièrement vicieux. Le commandant Frédéric Vicaux et son adjointe Laetitia Roux, de la Brigade criminelle de Paris, sont chargés de l’enquête. Ils vont découvrir, stupéfaits, que le monde si respectable du marché de l’art cache de terribles secrets. Derrière les rideaux de velours rouge, les tableaux de maîtres servent parfois d’appâts aux manipulations les plus machiavéliques.