Résumé :
Sur la planète Tsahan, la nature produit une abondance de microparticules invisibles à l’œil nu : le « Féeï ». Mortel pour toutes les formes de vie extérieures, celui-ci rend également inutilisable jusqu’à la plus pointue des technologies étrangères. Les Égyssiens, seuls véritables enfants de Tsahan, vivent dans la cité du « Dessous » et sont mystérieusement immunisés contre les microparticules.
Toutefois, une zone vierge de tout Féeï émerge de cet océan végétal : les hautes plaines de Tarega, au sein desquelles ont élu domicile les Élestiens – désormais maîtres du « Dessus ».
Chaque fois qu’Époq, l’un des soixante-dix-sept Élus désignés pour sauver son peuple, rejoint la cité du « Dessous », le blanc immaculé des cheveux de la plupart des habitants ne cesse de lui rappeler que le temps pour eux est dorénavant compté.
L’avis de Danilomzb :
Un grand merci à l’auteur pour sa confiance et sa gentillesse.
Je ne vais pas tenter de vous donner un aperçu de cette histoire autre que le résumé ci-dessus. Non pas qu’il n’y ait rien à raconter, bien au contraire la planète Tsahan est un monde si riche, si exotique et si étranger qu’il faudrait un roman pour cela et ça tombe bien l’auteur le fait beaucoup mieux que moi !
Je vais vous parler d’une fiction où « personne n’est condamné à l’erreur » c’est l’essentiel du message distillé par l’auteur, à savoir qu’on peut à tout moment changer de voie pour s’améliorer ou réparer une erreur.
C’est une des leçons que je retire de cette lecture, il y en a d’autres liées à la nature elle-même, qui si elle n’est pas sans rappeler celle du film Avatar, semble vouloir nous murmurer des choses à l’oreille.
L'auteur choisit d'élever la planète au rang de héros car les protagonistes forment deux camps séparés mais Tsahan est à la fois le trophée à gagner et l'arbitre de cette bataille, et c'est dans l'unité qu'est la victoire.
Pour tout vous dire ce roman m’a fascinée, l’action est forte, les questionnements permanents, le langage est précis et souvent poétique, dans des descriptions très détaillées au point qu’il faut se concentrer pour ne pas perdre le fil.
L'univers d'Alex Parker est à lui seul porteur de leçons et mériterait un et/ou autres tomes, les images qu'il nous offre feraient un beau scénario de film, en attendant son livre est une réussite.