L’avis de Danilomzb :
Un grand merci à notre partenaire les éditions MonPoche pour ce service presse.
« Quitter Paris. Changer de vie. Créer son vin. »
Ces mots figurent sur la couverture du livre de Laure Gasparotto, ce récit est son histoire. Elle a passé sa vie professionnelle autour du vin, récemment divorcée, elle décide de se lancer et, avec l’aide d’amis, elle achète une vigne dans le Larzac.
Nous la suivons dans cette entreprise, sa passion va la porter dans les difficultés. Il faut être attentif sur tous les postes : la production, l’administratif, la vente, et arriver à gérer tout cela en alternant avec la garde partagée des enfants : 1 semaine dans le Larzac et 1 à Paris…
Bien sûr les amis l’aident et les collègues aussi, même si on sent au passage un léger flottement sur le statut de la femme vigneron. Elle va s’exprimer dans la culture de la vigne, la vinification et cet attrait d’un métier ancestral. C’est dur, prenant, parfois dangereux mais surtout solitaire, les domaines sont souvent familiaux, elle est seule, pas forcément physiquement, mais pour les décisions.
J’ai aimé sa plume franche et discrète, sa relation avec le vin est passionnelle et elle nous embarque dans son aventure. J'ai particulièrement apprécié le côté honnête de son retour d'expérience, pas de pathos, de plaintes sans fin, juste un regard franc. J'entends bien les commentaires visant un "rêve de bobo", mais combien d'entre nous, bobos ou pas, ont le courage de tenter de le réaliser ce rêve ?
En bref, je reste avec une envie de promenade le matin dans les vignes, et un tour au marché local pour une dégustation…
Résumé :
« Je reviens d’un rêve, comme on tombe de son lit, le visage marqué par le pli des événements…. » Ce rêve de toujours, pour Laure Gasparotto, c’est la vigne. Ne plus seulement goûter et analyser les crus, légendaires, oubliés, novateurs, ni même les raconter dans ses livres mais tenter l’aventure, à son tour, les mains dans la terre : devenir vigneronne.
Mère de deux enfants et récemment séparée de leur père, la narratrice décide de tout changer. Epaulée par quelques amis, elle quitte Paris et achète un terrain dans les terrasses du Larzac. Ainsi naît son domaine, Les Gentillières.